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Drom

Infos :
Situé au cœur du Revermont, à proximité de l’agglomération burgienne, Drom a gardé son aspect rural. Partiellement sur le territoire de la commune, le site de Notre Dame des Conches est un des poumons de l’agglomération de Bourg en Bresse. De nombreux visiteurs le fréquentent toute l’année, plus particulièrement aux beaux jours. Sur la crête passe le sentier de Grande Randonnée GR59, et d’autres sentiers sont aménagés dans la vallée, prisés par les randonneurs, vététistes, cavaliers, ramasseurs de fleurs ou de champignons.

http://www.drom.fr/
 

A voir à Drom :

Ø      Église gothique St Thyrse : Ses origines remontent au XIIème siècle (choeur du XVème) ; le campanile, du XVème, et le presbytère, du XVIIIème. Plus d’infos sur ce document PDF.


Ø      Grotte de Luy.

Ø      Le calvaire : Cet édifice était un monument funèbre qui daterait du VIème ou VIIème siècle, destiné à l’inhumation des enfants mort-nés sans baptême (qui étaient « nuitamment portés au calvaire » dans une cavité sous le socle). Chaque année, lors de la fête de l’Ascension, la foule se rendait en procession sur  ce lieu. Cette pratique aurait cessé en 1793 ; époque à laquelle a été démolie la croix, sur laquelle était taillée un Christ en relief. Déplacé de 5 mètres vers l’est en 2006, le socle a retrouvé une nouvelle  croix.

Ø      Le campanile : La paroisse de Drom est déjà citée, en 640, sous le vocable de Ste Catherine ; une chapelle seigneuriale est probablement érigée avant le XIIème siècle. Surmontée d’un campanile, elle est, semble t’il, détruite en 1793, au moment de la dispersion des biens du clergé et de la destruction des signes religieux (le clocher de l’église est alors rasé). Plusieurs habitants de Drom, apparemment hostiles aux excès antireligieux de la Terreur, rachètent le presbytère à titre privé : peut-être récupèrent-ils aussi le campanile pour le mettre en sûreté, à l’abri de la tourmente révolutionnaire ? Taillé d’une seule pièce, ce monument gothique pourrait être contemporain de la reconstruction du chœur de l’église (1475). En 1806, le calme revenu, le clocher de l’église est reconstruit. En 1808, le 31 janvier, le presbytère est racheté par la commune à ses quatre propriétaires. On peut imaginer qu’à ce moment, le campanile ressort  de l’ombre pour prendre place en face de la porte de l’église Saint Thyrse, sur le mur de clôture. En 1922, le mur disparaît pour la création de la place Docteur Gaillard : il est donc de nouveau déplacé pour être exposé contre l’église, dans le coin Nord Ouest . . . jusqu’à 2006 où, profitant des travaux d’aménagement du secteur, il est installé sur la façade Ouest de l’église, côté Sud, où il sera mieux en valeur. Par la même occasion, sa restauration est confiée à une entreprise spécialisée qui lui redonne une nouvelle jeunesse et une nouvelle solidité dans les règles de l’art : c’est reparti pour 600 ans !

Ø      Le lavoir : Sa particularité est d’être submersible lors des inondations ; si ce site a été creusé par les villageois du XVIème siècle, la toiture du lavoir date de 1884, âge d’or de la construction métallique. Plus d’infos sur ce document PDF.

Ø      Le puits de Fay : C’est en essayant du lutter contre les inondations que fut creusé, une première fois, le puits de Fay en 1856/1857 : on essayait d’évacuer les eaux de surface vers le « lac souterrain », en relation avec la vallée du Suran (la totalité du val de Drom est dans le bassin de cette rivière). A une dizaine de mètres de profondeur, on tomba juste par hasard sur une grande excavation souterraine « à moitié remplie d'eau ». Tout le monde accourut : on se croyait déjà sur le "Lac sous Drom". Messieurs Hector Gaillard, Léon Caillat et d'autres, descendirent dans cette chambre nocturne avec des pieux de bois dont ils firent un radeau. A l'aide de flambeaux, ils purent visiter cette grotte admirable et étaient tous contents de se promener en radeau sur les eaux correspondant avec celles du « Grand Lac Souterrain ». Cette expérience n’ayant pas été concluante, le puits fut rebouché avec les sous-produits des carrières proches. Un demi-siècle plus tard, en 1906, lors d’une période de forte sécheresse, on se souvint de cette cavité et on recreusa un puits, aménagé avec une pompe manuelle et un bac en pierre. Après la dernière guerre Il lui fut ajouté un moteur et une cuve qui servirent jusqu’à l’adduction du village au réseau d’eau. Quelques anciens de Drom se souviennent encore des corvées d’eau au puits de Fay et du rationnement enpériode de sécheresse. Le niveau d’eau oscille entre moins 24 mètres (par temps sec) et plus 2 mètres (lors des inondations).

Ø      Notre Dame des Conches : Chapelle située sur la commune de Ramasse, en limite des communes de Jasseron et Drom. De ce site, la vue est imprenable sur Bourg et la Bresse, à l’ouest, et permet de constater le net contraste avec le Revermont, qui débute à l’est. Plus d’infos sur ce document PDF.

Ø      Sentier Karstique de Drom/Ramasse « Sur les chemins de l’eau » : Le Revermont est calcaire. Cette roche réagit avec l’eau pour former des phénomènes karstiques : grotte, lapiaz, doline… Sous la conduite d’un animateur nature, vous partirez pour une promenade de 2 à 3h sur ce sentier ponctué de panneaux à la découverte d’un espace insoupçonné : le milieu karstique et souterrain. Muni de tout l’équipement nécessaire (casque, lampe, etc.) vous vous initierez aux joies de la spéléo et découvrirez la variété des paysages souterrains et des différents milieux de vie (eau, faune, micro-faune).
En juillet et août, rendez-vous fixé à Drom, tous les vendredis à 14h, sur la place de la Mairie.
Tarif : 5 € pour les adultes et 2,50 € pour les enfants. Réservation au 06.83.05.91.08 ou 06.87.71.31.77 Email : vermeil.philippe@wanadoo.fr

Ø      Tunnel d'écoulement des eaux : Long de 900 m, destiné à canaliser les inondations de la vallée vers leur exutoire naturel (Les sources intermittentes de Rochefort), il a été creusé de 1859 à 1869. Des travaux complémentaires (« le canal ») ont été interrompus par la guerre de 1870 . . . qu’à cela ne tienne : ils ont été réalisés en 1995/1996 ! La visite du tunnel se fait sous la responsabilité des visiteurs et à leurs risques et périls.
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