Theme Preview Rss
Affichage des articles dont le libellé est 2 - Monuments. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 2 - Monuments. Afficher tous les articles

Arbignieu


Le 1er janvier 2016, Arbignieu fusionne avec Saint-Bois pour former la commune nouvelle d'Arboys-en-Bugey. Elle conserve, sur ses 3 de ses 6 hameaux, quelques traces d’habitations romaines et gallo romaines. Plusieurs éléments ont été retrouvés faisant penser que le site était un important lieu d’habitation à cette époque.
A voir à Arbignieu
Ancienne église : L’ancienne église d’Arbignieu était un archiprêtré dont l’évêque était le collateur. Cette église a été aménagée en foyer rural en 1947. De facture romane (XIe-XIIe siècle), l’église a été remaniée dans le style gothique en 1685. De nos jours, elle conserve une abside romane. La transformation du bâtiment en édifice civil lui a fait perdre son clocher pignon. Un ciborium, un bénitier et des pierres tombales forment le mobilier de cette église.
Boule de Gargantua : pierre à cupules.
Chapelle de Peyzieu : Elle a un passé très peu connu. La façade très sobre du bâtiment, avec seulement deux fenêtres latérales, comporte une entrée surmontée d’un linteau de pierre ainsi qu’un cloché pignon sur un escalier de lauzes.
Eglise : Elle est le résultat d’un long projet entamé au XIXe siècle par Gabriel Castin puis Jean-François Vincent. Les travaux commencent en 1880 et se terminent cinq ans plus tard. De style néogothique, l’église comporte une grande nef et un clocher se dressant au dessus de l’entrée. Elle possède, entre autre, une statue de Saint Etienne et une bannière de procession à l’effigie de Saint Etienne et Saint Anthelme.
Fours : Ils sont constitués d’une belle voûte brisée en pierre calcaire avec leur propre mobilier.
Lavoir : Il date du XIXe siècle. Il est composé d’une toiture en tuiles mécaniques et de douze piliers de bois.
Lac d'Armaille : Randonnée de 2 heures. Dénivelé 110m. Dans un décor naturel de cinéma, découvrez un lac étrange au coeur d'un sous-bois romantique du Bugey. Au départ d'Arbignieu, rejoignez le chemin de la Tour, en direction du centre équestre, plein nord. Dépassez l’établissement et poursuivez par le chemin empierré jusqu’au réservoir où vous obliquez vers la gauche. Dans l’abri sous roche de La Touvière, des fouilles mirent à jour un habitat et des objets datant de 11 000 ans. Après celui-ci, le franchissement d’un pont marque l’entrée dans un univers, évoquant fées et lutins : cascatelles, lichens, rochers moussus aux formes bizarres. Les écriteaux sont là pour maintenir un minimum de réalisme. À la source d’Armaille, bifurquez vers la gauche. Le sentier s’élève en décrivant un lacet parmi les buis. Vous retrouvez le cours d’eau, et le lac apparaît à la sortie d’un tunnel de verdure. Au retour, avec une heure supplémentaire, effectuez une boucle par la berge nord et le chemin qui revient en direction de Colomieu depuis la départementale. Dans sa partie finale, cette variante traverse à nouveau cet étrange labyrinthe. Attention aux bifurcations, à mi-parcours (à droite) puis à Maubois (à gauche). La carte IGN est indispensable.
Maison du général Parra du XVIIIe siècle à Sillignieu.
Maison forte de Thoy ou Thuey.
Monument aux morts : Il se situe sur la place du chef-lieu. C’est un obélisque se dressant sur un socle cubique.
Ruines du château de Longecombe : Ancien fief possédé au XIVe siècle par la famille de Luyrieu et dans la suite par celle de Longecombe.

Bâgé-La-Ville


Située dans le sud de la Bresse savoyarde, l'ancienne commune de 3177 habitants était la plus grande et la plus peuplée des trois Bâgé, elle appartenait depuis 2015 au canton de Replonges. Le 1er janvier 2018, la commune fusionne avec Dommartin pour donner la commune nouvelle de Bâgé-Dommartin.
Ancienne gare : Située aux abords de la route D 28, elle témoigne de la présence des tramways de l'Ain durant le début du XXe siècle. Elle a été restaurée en 2011 par les Amis du site de Bâgé et comporte quelques éléments de la gare de Marsonnas, détruite la même année.
Chapelle d'Aigrefeuille : Bâtie au XIIe siècle, par l'ordre de Saint Lazare de Jérusalem, la chapelle était un lieu de pèlerinage voué à la guérison des enfants malingres. Rénovée par les Amis du site, Bâgé Culture et Loisirs en 2008, le bâtiment ne peut se visiter que sur demande.
Chapelle d'Épaisse (ou chapelle Saint-Jean-Baptiste) : Située à Bâgé-Dommartin. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1982. La chapelle est orientée de façon à avoir le chevet à l’est. De forme rectangulaire et très élancée, le pignon de 10 mètres de haut domine l'édifice. Le chœur est plus bas et plus étroit que la nef qui est éventrée depuis 2007. Enfin, la toiture à deux pans est aujourd’hui recouverte de tuiles creuses, sans rapport avec la couverture d’origine. Au fil des années et de la négligence des hommes qui l'ont laissée à l'abandon, la chapelle tombe en ruine malgré la volonté d'associations de vouloir restaurer l'édifice.
Châteaux de La Griffonière : Il existait déjà au XVIème siècle et a été en partie reconstruit au XIXème siècle. Il se compose d'un corps de logis rectangulaire avec à chaque angle une tour octogonale à toit pointu. Au centre de la façade est se trouve une tour hexagonale couronnée d'une terrasse à laquelle on accède par un escalier de pierre en colimaçon. Le château a été récemment restauré. Château privé, ne se visite pas.
Châteaux de Montépin : Il est signalé pour la première fois en 1273. Il s'agit d'une belle demeure de plaisance avec ses tours rondes et carrées, ses hautes toitures et l'immense parc qui l'entoure. Le romancier Xavier de Montépin (1823-1802), fit plusieurs séjours dans le château de son oncle Jean-Baptiste de Montépin, maire de la commune. Propriété privée, ne se visite pas.
Eglise Saint-Michel : On estime qu'elle fut construite entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle. Cette église est le seul édifice de Bâgé voué au culte catholique.
Monument aux morts : Au centre de la place du village, en face de l’église.
Tombe d’Emmanuel Deglans de Cessiat (1827-1866) : Il fut le neveu du poète et homme politique Alphonse de Lamartine. Sa tombe est située à gauche de l'entrée du cimetière.

Arbigny


Arbigny fait partie de la Bresse, sur la rive gauche de la Saône.


A voir à Arbigny :
  • Eglise Saint-Pierre.
  • Borne napoléonienne datée de 1808.
  • Stèle commémorant les atterrissages de la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale. Située route d'Uchizy, juste avant le pont qui enjambe la Saône. Le nom de code du terrain était « Junot ».
  • Plaque rendant hommage à deux jeunes résistants (Dupasquier et Clairmidi) assassinés par les nazis en 1944 (lieu-dit la Varenne).
  • Vestiges d'un ancien château fort.


Parcieux

Infos :

La commune de Parcieux est située à une vingtaine de kilomètres au nord de Lyon. Son territoire s'allonge d'est en ouest des pentes du coteau de la Dombes jusqu'au val de Saône dans une plaine en partie inondable.




A voir à Parcieux  :

A la découverte de Parcieux : Itinéraire d’environ 5 km, une demi-journée de promenade, à la découverte de l’histoire et du patrimoine du village :
1 : La mairie. 2 : L’église. 3 : La fontaine Bernalin. 4 : Grange Blanche. 5 : Point de vue sur Grange Blanche. 6 : Le château et l’allée des muriers. 7 : L’ancien barrage et l’ancienne écluse.
Parkings : place de l’église, salle des fêtes, rue des Marronniers en face de l’école.

Calvaire du XIX° siècle : Situé sur un promontoire qui domine la partie sud du village, il a été érigé en 1815. Le Christ et les deux larrons, avec la croix, provenaient du Calvaire de Lyon (près de Saint Irénée). Ils avaient été donnés par le Chanoine Frangin, natif de Parcieux, curé de la Métropole Saint-Jean de Lyon et qui fera transférer la Cène de Fribourg à Parcieux en 1834. Les statues de bois initiales ont été remplacées en 1900 par des statues de fonte. La restauration des stations du chemin de croix a été réalisée en 2006 par la Communauté de Communes.

Château de Grange-Blanche : Le Château de Grange-Blanche du XVI° siècle, restauré sous Louis XV possède un corps de logis flanqué de quatre pavillons. Louise Labé y vécut des heures "joyeuses" au XVI° siècle. Musicienne, écrivain, poète Louise fut une lyonnaise "féministe" avant la lettre. Elle fit sensation en s'engageant dans l'armée. On la surnomma "la Belle Cordière". Le château de Grange-Blanche est situé au nord du bourg dans un parc aux arbres majestueux. Propriété privée. Ne se visite pas.

L’ancien barrage et l’ancienne écluse de Port-Bernalin : L’aménagement du barrage à aiguilles de Port-Bernalin  remonte à 1875. Il avait 16 mètres de large, 160 mètres de long. Du barrage « à aiguilles », il ne subsiste que l’écluse. Aujourd’hui, elle est aménagée en port de plaisance. Le nom de Port-Bernalin vient du nom d’une maison que possédait, vers le XIV° siècle, Pierre Bernalin, notaire à Reyrieux .

L’Eglise Saint Roch : Elle est citée dès 984. Le chœur avec voûte est du XIII° siècle. Il supportait le clocher primitif disparu. Les deux premières travées de la nef centrale ont été remises en état après la Révolution. La chapelle Notre-Dame fut construite au nord en 1813. La chapelle Saint-Roch fut construite au sud en 1815-1816. Le clocher fut élevé en 1840-1843 par l’architecte Burgos. Les deux chapelles sont prolongées en nefs vers 1845. L’ensemble est prolongé à l’ouest avec la façade actuelle de style roman-byzantin dessinée par M. Albin Chalandon vers 1870. Dans le chœur, côté sud, un bas-relief en bois peint représente la Cène. Il provient de Fribourg en Suisse. Il est classé « Monument Historique ».

La fontaine-lavoir Font-Bernalin : Sous une toiture en batière portée par une élégante charpente, elle dispense ses eaux limpides très appréciées. Prendre la route de Reyrieux, jusqu’au château de Grange-Blanche (propriété privée).

Pigeonniers : Rue de l’Eglise, rue des Minimes, près de Grange-Blanche et près de la route D933.



Martignat

Infos :

Martignat est distante de 27 km de son quasi-homonyme Martigna dans le Jura.




A voir à Martignat  :

Ancienne gare de Martignat.

Église Saint-Maurice : Edifice du XV eme siècle rénové de 1996 à 2000 sous la directive du service des monuments historiques avec mise à jour de peintures murales d'époque.

Les lavoirs : Ces édifices datent de la première adduction en eau du village. Ils étaient alimentés par la source d'Ecole qui a fonctionné jusqu'en 2000. Il y avait des fontaines et des lavoirs dans chaque quartier. Il ne reste plus que 3 fontaines et 2 lavoirs : au début de la route d’Evron, derrière la Mairie, vers le complexe du lange accolée à un lavoir, rue du Commerce et un lavoir prés du Pont sur l'Ange. Les fontaines ne fonctionnent plus et sont garnies de fleurs en été.

Pierres gauloises : A l'est de la commune, à proximité du châlet des chasseurs, on découvre dans la forêt deux mégalithes ou pierres dressées. Chaque partie apparente est un triangle d'environ 190 cm de hauteur sur une base de 180 cm. La pointe est dressée vers le haut. Orientation sud sud-est. Origine inconnue.

Randonnée Les Grands Plants : Partez pour un petit tour en forêt pour profiter de points de vue sur les vallées de l'Oignin et du Lange. Circuit au balisage jaune. Facile. Distance : 5.5 km. Dénivelé : 300 mètres. Durée : 2h30.

Sapin de Nerval : Situé à l'est de la commune, le diamètre de cet épicéa est de 88 cm, sa hauteur de 40.5 m et son volume de grume de 10 m3.

Sapin président : Il s'agit en fait de l'Epicéa Président appelé également "Le gros Touffu". Il est situé aux Grands Plans à l'ouest de la commune. Son diamètre est de 100 cm, sa hauteur de 31.50 m et son volume de grume de 7.50 m3.

Oyonnax

Infos :

Oyonnax se situe au nord du département de l'Ain, à la limite nord du Haut Bugey, dans une région de lacs, de forêts et de rivières entre les agglomérations de Lyon et Genève. La ville est située dans le massif du Jura, à la porte du parc naturel régional du Haut-Jura. Elle est traversée par l'Ange et par son affluent la Sarsouille. Le Bassin d'Oyonnax bénéficie d'un environnement de moyenne montagne privilégié permettant la pratique de nombreux sports et loisirs. Oyonnax est une des rares villes de France à arborer la médaille de la résistance.

Office du Tourisme : Tél. 04.74.77.94.46



A voir à Oyonnax  :

Arrêt du chemin de fer touristique de la « Ligne des hirondelles ».

Église Saint-Léger : Elle fut construite en 1840, par l'architecte Chenavard.

Forêt communale de la Brétouze : Composée de 60% d’épicéas, la forêt de la Brétouze est le lieu où les oyonnaxiens ont plaisir à se promener. Cette pépinière communale présente un kiosque rustique, des sentiers pédestres et de petites sources. Ici s’y déroulait, pendant les premières années du siècle, tous les premiers dimanche de juillet, une fête champêtre réunissant parfois jusqu’à 4000 personnes venues cuire la côtelette au feu de bois.

La Grande Vapeur : Ce monument a été renommé, la « Grande Vapeur » désignant à l'origine un autre bâtiment plus ancien qui fournissait de l'énergie grâce à la vapeur et qui appartenait à la Société du moteur industriel. Cette première Grande Vapeur a ensuite changé d'usage plusieurs fois jusqu'à devenir une salle de cinéma avant sa destruction en 2001.
La Grande Vapeur est un bâtiment construit en 1905, par l'architecte Auguste Chanard. À l'époque c'est une usine d'une nouvelle génération : elle est composée d'une soixantaine de cabines individuelles branchées sur un seul moteur grâce à la transmission de courroies. Elles sont louées par les ouvriers, appelés « piéçards » car payés à la pièce. Ceux-ci sont donc totalement indépendants, hormis le fait qu'ils sont sous l'autorité de l'Union électrique — ancien nom d'EDF — propriétaire des lieux et fournisseur de l'énergie nécessaire aux machines. L'usine fonctionne ainsi un demi-siècle, avant l'invention de la presse à injecter.
En 1967, la ville d'Oyonnax rachète le bâtiment à EDF, qui n'en a plus aucune utilité. Il est classé monument historique en 1988, et est réhabilité afin d'accueillir le musée du peigne et de la plasturgie.

La maison Brunet : Ce bâtiment est l’un des plus anciens de la ville. Il abrita la mairie au 19° siècle. Juste à côté, on peut voir le Monument aux Morts des trois guerres, qui comporte notamment des scènes de la Résistance.

La place de la Croix-Rousse : Cette place se situe au cœur d'un quartier (en plein réaménagement) qui porte le même nom. Ce sont les industriels lyonnais lors de leurs collaborations avec leurs homologues oyonnaxiens qui ont souligné par ce surnom la ressemblance géographique avec la Croix-Rousse lyonnaise : une forte présence industrielle dans un quartier en pente et accessible par des montées très raides, rue du 8 mai 1945, rue du Muret et rue du Château. La place ne constitue qu'une terrasse puisque la rue de la Paix, également très pentue, amène aux quartiers supérieurs de la ville (place des Déportés de 1944, lycée Paul-Painlevé). Pour la différencier de la lyonnaise, la Croix-Rousse oyonnaxienne a longtemps porté un "s" final (Croix-Rousses), désormais abandonné.

Le lac Genin : Ce joli lac de montagne est situé dans une clairière entourée de sapins. Classé site naturel, il se trouve à une altitude de 831 m et présente une superficie de 8ha. Magnifique lac de combe, il se partage entre trois communes : Oyonnax, Echallon et Charix. Surnommé "Le petit Canada du Haut-Bugey" le site offre diverses activités aux visiteurs : sentiers de randonnée circuits VTT, baignade surveillée, pêche. En hiver vous pourrez goûter aux joies du ski de fond, du patin à glace, de la promenade en raquettes ou encore de la plongée sous glace. On y rencontre une flore intéressante de marais, notamment avec les Drosera, plantes carnivores.

Les vieilles publicités : Rue Sonthonnax, ces publicités murales furent peintes en 1923 par le plâtrier-peintre oyonnaxien Bellini et restaurées par les professeurs du Centre Culturel Aragon sous la direction de Monique Brochet.

Musée du peigne et de la plasturgie : Ce musée, unique en Europe, vous plongera dans l’étonnante aventure industrielle d’Oyonnax, capitale du peigne et de la plasturgie. Il retrace l’évolution des progrès techniques, scientifiques, artistiques et sociaux liés à l’apparition et à l’utilisation de la matière plastique par l’homme.
Ouverture toute l’année sauf jours fériés. Tarif : 4,50 €. Gratuit jusqu’à 7 ans. Tél. 04.74.81.96.82

Parc de l'Oyonnalite.

Parc René-Nicod.

Parcours sportif de la Bretouze.

Randonnée du lac Genin : Selon la saison, vous pourrez y venir pour fuir la canicule ou pour patiner sur le lac gelé. Circuit au balisage jaune. Difficile. Itinéraire disponible dans le topoguide "Randonnées pédestres dans le Haut-Bugey, le Pays Bellgardien et le Pays de Gex".
Distance : 14 km. Dénivelé : 550 mètres. Durée : 5h.

Sentier de la Sarsouille : En partant du centre-ville d'Oyonnax et en remontant le cours d'eau la Sarsouille dans la forêt de la Bretouze, venez découvrir la belle histoire qui le lie aux habitants de la région.
Distance : 5,6 km. Dénivelé : 254 mètres. Franchissement de gués et d'une passerelle suspendue : évitez d'emprunter le sentier en cas de pluies récentes. Les enfants doivent être accompagnés. Partez bien chaussés... et n'oubliez pas de prendre de l'eau ! Respectez les règles de sécurité en cas d'exploitation forestière. Dépliant disponible à l'Office de Tourisme intercommunal d'Oyonnax.


Neuville-sur-Ain

Infos :

Neuville-sur-Ain est située à la pointe sud du Revermont et dans la partie la plus montagneuse du canton de Pont d'Ain. La rivière d'Ain qui la limite en partie, au levant, quitte alors les chaînons du Jura pour devenir une rivière de plaine. Le Suran aux nombreux méandres la traverse du Nord au Sud. Les deux vallées sont presque parallèles et enserrent une grande partie de la commune. La plaine de Thol est constituée de dépôts fluvio-glaciaires (quaternaire) tandis que les parties rocheuses, essentiellement en bordure des deux vallées, se rattachent au jurassique (secondaire). On compte huit hameaux, à savoir Arthurieux, Châteauvieux, Fromente, Planche, Rappes, Résignel, Saint-André et Thol. Le bourg de Neuville se compose lui-même de deux quartiers : Neuville-le-Haut, ou la ville, regroupée autour de l'église et du centre mairie, école, salle des fêtes. Le port, dont bien sûr, l'existence et le développement ont été étroitement liés à la rivière d'Ain, quartier auquel on peut rattacher les quelques maisons sous les « tilleuls » et de Bosseron, ces dernières situées en bordure de la D.984.
Office du Tourisme : Tél. 04.74.37.77.16



A voir à Neuville-sur-Ain   :

Abri préhistorique de la Colombière : Parfois nommée abri de la Colombière ou abri-sous-roche de la Colombière, cette modeste cavité est célèbre pour le patrimoine archéologique qu'elle recèle et pour les fouilles qui s'y sont succédé tout au long du XXe siècle. Située sur une propriété privée, la grotte de la Colombière n'est pas accessible au public. Le vaste porche d'entrée théâtre des fouilles archéologiques est cependant bien visible depuis le chemin (accessible aux piétons uniquement) qui relie Neuville-sur-Ain à Poncin en rive droite de la rivière d'Ain, sur le sentier aux falaises d’escalade. La grotte fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1946.

Chapelle : A Arthurieux. Placée sous le vocable de Sainte-Anne, elle a été construite par les habitants à l’emplacement d’une plus ancienne en remerciement pour avoir été épargnés de la peste.

Château de La Tour : Le château actuel, bâti au 19e siècle, remplace un édifice rectangulaire que devait accompagner un parc. La commande fut passée par Etienne Goujon, médecin et sénateur de l'Ain, à l'architecte Tony Ferret. La construction présente quatre faces différentes, alliant symétrie et dissymétrie. L'entrée principale classique, donnant sur le parc, se compose d'un porche avec des décors en applique rappelant les thèmes des 17e et 18e siècles. La façade donnant sur le village est la plus ostentatoire, avec son donjon. Des visages des deux fils d'Etienne Goujon décorent, toujours en applique, l'angle avec la façade nord. La circulation des façades principales était réservée aux propriétaires, tandis que celle des accès latéraux était destinée aux domestiques. A l'intérieur, un vestibule dessert les pièces principales de réception. Au centre se trouve le grand salon, orné de stucs et de médaillons peints. Le salon sud est tendu de soieries. Les boiseries de la bibliothèque sont complétées par une tapisserie. A l'étage, la distribution respecte encore les dispositions d'origine. Le parc conserve son ancienne entrée, un mur d'enceinte avec une tourelle et un bassin, mais a été détérioré par la construction de maisons dans sa partie sud. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2006. Autrefois colonie de vacances, il est devenu aujourd’hui une propriété privée.

Château de Thol (Vestiges) : Il fait face au Château de Chenavel, situé de l'autre côté de l'Ain (rivière) à moins de 2 kilomètres. Daté du XIIIe siècle, le château, de forme carrée d'environ 32 mètres entouré de fossés secs, est situé sur une butte au dessus de la vallée de l'Ain. Deux tours, carrées également, sont présentes aux angles nord-ouest et sud-ouest.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1927. En partie restauré.


Ecomusée les Vieux Clous : Venez découvrir le charme de ces métiers ancrés dans les temps passés qui nous plongent au coeur même de nos traditions et notre savoir-faire. Vous côtoierez la vie nostalgique de nos anciens en découvrant la mise en marche et le fonctionnement des machines. Les Vieux Clous est une association composée de membres passionnés par la vie d'antan. Elle a pour vocation la sauvegarde et la restauration de matériel ancien, afin de préserver la mémoire de ces vieux métiers, tels que ceux de la terre, de l'eau, du bois, du fer et de l'élevage avec leurs particularités (trieurs, vans, moulins à grain, tracteurs, outils, pièce de vie...).
Ouvert tous les 3èmes samedis de chaque mois de 10h à 12h et de 14h à 17h. Tarif : 2 €. Gratuit pour les moins de 10 ans.
Domaine de Thol – 01160 Neuville-sur-Ain. Tél : 04 74 37 73 87
http://ecomusee-neuville.blogspot.fr/

Le Bourbou : En aval du pont de Planches, sur la rive droite du Suran, curieuse source dans un trou presque circulaire dans lequel il faut voir l’un des principaux exutoires du cours souterrain du Suran.

Le moulin à huile : Situé dans le quartier du port et inséré dans les maisons classées. Il date de plus de deux siècles et possède encore sa meule de pierre, entraînée autrefois par l’énergie de la rivière. Visite du moulin. Vente directe d’huile de noix et de noisettes. Durée de la visite : 1h30.
Ouverture sur rendez-vous. Entrée libre. Tél. 04.74.39.07.80
73, Rue du docteur Hubert, 01160 Neuville-sur-Ain

Le pont et l’ancien port : Inscrits à l’inventaire des sites pittoresques. Premier pont horizontal à 2 arches en pierre construit dans le département, de 1771 à 1777, pour permettre à la voie royale Lyon Genève de franchir l’Ain en territoire français, sans passer par la Savoie.

Le trou des voleurs : Cavité dans la roche (actuellement murée) située au lieu-dit « sous roche », rive gauche, le long de la N.84 entre Neuville et Poncin. C’est une sorte de tunnel dont la largeur varie jusqu’à 4 m et la hauteur atteint 1,50 m. Il s’agirait du cours souterrain d’un affluent de l’Ain (sec en été) pour l’écoulement duquel on a ménagé des ouvertures dans le mur. Ce genre de cavité servait de repaire aux voleurs qui attaquaient les diligences et dévalisaient les voyageurs.

Maisons aux façades classées : Surplombant la rivière d’Ain.

Sentier d'interprétation entre deux rivières : En empruntant ce sentier d'interprétation, vous découvrirez les particularités des gorges de l'Ain et du Suran, à l'aide de 5 panneaux explicatifs. Itinéraire d'environ 5h à faire sur une demi-journée ou mieux sur une journée avec pique-nique à mi-chemin. Ce parcours a été conçu pour découvrir la formation du paysage des gorges de l'Ain et les écoulements souterrains, liés au karst du Revermont. 17 km - moins de 100m de dénivelés.

Site d’escalade : 120 voies de 10 à 25 m - Difficultés : de 4 à 8a, majorités des voies entres 6a et 7a.
Accès : Lieu-dit la Colombière. Ne pas traverser le pont de Neuville sur Ain mais continuer tout droit. Passer devant le restaurant "Au faisan doré" Avancer sur 500 mètres. Prendre la première route sur la droite. La falaise est au bout de cette route, au bord de l'Ain. Se garer vers une barrière interdisant l'accès du chemin circulant au pied de la falaise. Celle-ci se trouve  à 50 m.

Skate parc : En accès libre toute l'année au Domaine de Thol.

Nattages

Infos :

Commune située à 8 km à l'est de Belley, sur les bords du Rhône. Elle est située dans la zone d'appellation AOC des vins du Bugey.


A voir à Nattages  :

Chapelle romane de Chemillieu.

Église reconstruite au XVIIe siècle.

Falaise de Virignin.

Grottes de Pierre-Châtel.

Maison Hugonnier, possible ancien établissement templier.

Pierres à cupules : Etonnants blocs déposés par les glaciers et creusés par les galets en quartzite qui attaquent la roche par percussions et rotations successives. Ces pierres que l’on peu observer aussi à Parves dateraient de 1800 avant J.C.

Pont suspendu de Yenne : Ce pont franchi le Rhône et permet de passer de Nattages dans l’Ain à Yenne, en Savoie.

Présence de vestiges gallo-romains.

Ruines du château de Montbel.



Nantua

Infos :

La ville de Nantua est située au bord du lac du même nom, et au pied d'une haute falaise calcaire instable, sous surveillance constante. Elle est dominée au sud par le plateau de Chamoise. La commune est située dans une cluse avec des falaises au nord et au sud et un lac à l'ouest. Cette caractéristique en fait une commune peu étendue et concentrée. La ville se forma autour d'un monastère de bénédictins, fondé en 671 par saint Amand, et de l'église par laquelle le corps de Charles II le Chauve aurait transité. L'abbaye bénédictine édifiée au VIIIe siècle est ravagée par les Magyars. Au Xe siècle elle est annexée à Cluny et en 1100, elle devient un simple prieuré.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la région de Nantua se distingue par une résistance active à l’occupant nazi. En représailles, les Allemands organisent plusieurs rafles. Lors de celle du 14 décembre 1943, 150 hommes âgés entre 18 et 40 ans sont capturés et emmenés en déportation. Nantua est libérée en septembre 1944 par les troupes débarquées en Provence. Pour l'action de ses habitants au cours de la guerre, la ville de Nantua a été décorée de la médaille de la Résistance française par le Général de Gaulle en 1947. Le monument aux déportés situé sur les rives du lac, et un musée de la résistance rappellent l'action des maquis de l'Ain au cours de la Guerre.
Un énorme rocher de 12000 tonnes, "la Colonne", qui menaçait un quartier de Nantua, fut dynamité le 8 août 1973.


A voir à Nantua  :

Abbatiale Saint-Michel : Construite au XIe sur l’emplacement d’une église primitive, l’église abbatiale classée Monument historique renferme plusieurs richesses remarquables : retable, chapelle Sainte-Anne, chœur roman et gothique, tableau d’Eugène Delacroix, orgue classé Monument historique attribué au facteur Nicolas Antoine Lete (1845). L’Abbatiale, bénéficiant d’une acoustique de grande qualité, accueille chaque été un festival international de musique.
Ouverture toute l’année de 8h30 à 19h. Entrée libre. Possibilité de visites guidées sur demande (gratuite lors des journées du Patrimoine).

Circuit VTC Lac de Nantua -> Plaine de Saint Martin : L'Office de Tourisme propose un nouveau circuit vélo pour découvrir Nantua et ses alentours. Ce parcours sans difficulté longe le lac de Nantua, offre un point de vue sur la plaine depuis les vestiges du château des Terreaux puis rejoint le sentier thématique de Brion qui présente la faune et la flore en zone humide.
Durée : 1h30 (17km)
Niveau : facile

Circuit découverte de Nantua : Découvrez les éléments les plus remarquables de la ville de Nantua en parcourant ce circuit de 2 heures environ avec Michel, un jeune nantuatien qui a vécu dans les années 1960 et vous fait partager sa vie au gré de ses cartes postales envoyées à ses amis et à sa famille.


Le lac : Lac naturel d’origine glaciaire d’une superficie de 141 ha qui atteint une profondeur maximale de 43 mètres. Enserrées dans un décor de falaises calcaires, ses eaux varient du bleu au vert foncé. Pédal'eau, baignade surveillée au stade nautique, voile, pêche, aire de pique-nique, jeux pour enfants sont au programme !

Le puits perdu de Chamoise : Situé en pleine forêt sur le plateau de Chamoise, ce gouffre, qui avait déjà été exploré par un paysan en 1860, a été estimé profond de 57 mètres par des spéléologues en 1947 et 1950. Le fond de ce gouffre peut être temporairement occupé par un bassin. A noter également près de la ligne Haute Tension une faille de  40 mètres, et près du signal de Chamoise un gouffre de 16 mètres.

Le Signal : Point culminant des Monts d'Ain, sur le plateau de Chamoise : vue sur Nantua et les Neyrolles, ainsi que sur la chaîne des Alpes. On y accède depuis Nantua, par la Combe de Vau, ou par Brénod par deux sentiers de randonnée pédestre intitulés "Roche d'Au-Delà".

Monument aux déportés de l'Ain : Il est le premier monument de la déportation érigé en France. Installé sur une avancée de la rive sud du lac de Nantua, il est l'oeuvre d'un sculpteur burgien, Louis Leygue, ancien déporté.

Musée départemental d’histoire de la Résistance et de la Déportation : Musée consacré à la période de la seconde guerre mondiale. Ses collections (plus de 15000 objets), rassemblées pour leur grande majorité par d’anciens résistants et déportés, sont installés dans l’ancienne maison d’arrêt datant du XIXe s. Leur richesse, leur présentation originale et l’architecture du bâtiment en font un lieu de mémoire particulièrement évocateur et un outil pédagogique de grande qualité.
Ouvert au public individuel du 1er mai au 1er octobre de 10h à 13h et de 14h à 18h, tous les jours, jours fériés inclus. Fermé les mardis sauf les mardis fériés. Ouvert toute l’année pour les groupes (à partir de 10 personnes) sur réservation.
Tarifs : Entrée adulte : 4 € / tarif réduit : 3 €. Gratuit pour les moins de 26 ans et pour les visiteurs de la Maison d’Izieu sur présentation d’un billet individuel. Entrée gratuite tous les 1ers dimanches du mois. PassMusées : 5 € (accès individuel illimité sur la saison)
Musée départemental d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de l’Ain et du Haut-Jura
3, montée de l’Abbaye – 01130 Nantua
Tél : 04 74 75 07 50

Exposition temporaire 2013 : du 1er mai au 1er octobre 2013.
Après le choc de la défaite, les habitants de l’Ain, comme tous leurs compatriotes se réveillent dans une France  coupée  en  deux.  Rares  sont  ceux  qui  décident  d’aller  à  l’encontre  de  l’opinion  dominante favorable au maréchal Pétain. Poussés par leur patriotisme, ils sont pourtant résolus à agir.  Mais que faire ?  Cette  exposition  dresse  le  portrait  de  ces  pionniers  de  la  résistance  qui  dans  l’Ain,  comme ailleurs, jettent les fondations d’organisations dont les actions s’orientent de plus en plus vers la lutte armée,  avec  en  ligne  de  mire  la  libération  du  territoire.  Témoignages,  archives,  documents  inédits, présentés dans une scénographie vivante et interactive, invitent le public à sonder les âmes de ceux qui se sont engagés dans un combat pour la liberté, parfois au prix de leur vie.
Visites guidées gratuites de l’exposition temporaire :
Dimanche 5 mai 2013 à 15h00
Dimanche 2 juin 2013 à 15h00
Dimanche 7 juillet 2013 à 15h00
Dimanche 4 août 2013 à 15h00
Dimanche 1er  septembre 2013 à 15h00.


Route des Sapins du Haut-Bugey : Composée d’une mosaïque de paysages, le Haut-Bugey doit sa diversité à sa juxtaposition avec les montagnes du Jura au Nord, le Pays de Gex à l’Est, le Bugey au Sud et est délimitée à l’Ouest par la rivière d’Ain, frontière naturelle. Son relief insolite offrira la possibilité de nombreuses activités de plein air quelque soit la saison. Des activités aériennes, de falaises ou nautiques aux beaux jours aux activités nordiques et alpines l’hiver puis s’évadant hors des sentiers au printemps et à l’automne, le circuit de la route des Sapins du Haut-Bugey est le point de départ de vos étapes touristiques. Composé de quatre circuits, la route offre une richesse des écosystèmes et un subtil mélange des arts et des matières. Sans reste sur ce dernier point, son terroir de caractère vous emportera à la découverte de saveurs : Comté, Bleu de Gex, Quenelles sauce Nantua et autres produits de montagne régaleront les palais. Issus de produits simples, les pauses gastronomiques se révèleront comme des éclats de saveurs élaborées délicatement sans les dénaturer. La Route a été créé en 1995.