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Chazey-Bons

Infos :
Située à 7 km au nord de Belley, la commune se trouve dans la zone délimitée de production AOC des vins du Bugey.

http://www.chazey-bons.fr/


A voir à Chazey-Bons :

Ø      Itinéraires de balades et randonnées :

Le chemin de la Vierge à Bons et retour par le cimetière
Bons - Cressieu par le chemin du Faraboz ou l'ancien chemin des écoliers
La Louvatière - Le Mollard - le lac du Bret - Follieu (la bergerie) - la grotte - l'Abbaye
La Louvatière - cabane de chasse - La praille de Sin - lapiaz du bois de Voillenans
Les bords du Furans jusqu'à la Pie qui chante par le petit pont construit sur le ruisseau des Pus par les jeunes de l'association Concordia - retour par la route d'andert ou Rothonod (bois de Chongne)
Cressieu - La Colombière - Bois de l'avocat - bois des eruts
Bois de Cressieu - marais de Cressieu - Les buissons
Rothonod - Bois de Chongne
Rothonod - Braille par la Bâtie - retour sur Chazey par les bois de Chazey
Penaye - L'Equaz et retour par le bois de l'Equaz
Montchoisi - Le Penney - bois du Bourbouillon
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Ø      La maison Brillat : Située au hameau de Cressieu. Elle est formée d'un corps de logis principal de deux étages percés de fenêtres à meneaux et de vastes communs. Sur le milieu de la façade est, l'étage de combles comprend une lucarne interrompant l'avant-toit. Toiture de tuiles plates. Murs pignons au nord et au sud couverts de lauzes, avec épis de faîtage. Cette maison semble remonter aux XVème ou XVIème siècles (probablement vers 1558). Les communs, servant de bâtiments de ferme sont couverts de la même manière que le logis, mais ne comportent qu'un étage. Une partie est enclose dans une cour où l'on entre par un portail en tuiles plates. Porte de grange en anse de panier (XVIème). Cette maison appartient à la famille de Seyssel. Elle fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 9 mars 1927.

Ø      La maison Lapierre : Actuelle maison Guérin, elle est située à Rothonod. C'est dans cette maison que séjourna l'écrivain Daniel-Rops pendant la seconde guerre mondiale. Le logis principal à un étage, dans un petit parc, présente une façade symétrique du XVIIIème siècle, mais elle habille des éléments plus anciens : communs, pigeonnier.

Ø      La maison Margueron : Sur la route de Bons à Belley, à la sortie du Bourg, à droite. Ecusson (un chevron), avec crosse abbatiale. Cette maison devait sans doute dépendre de l'abbaye de Bons, à moins que cette pierre armoriée ne soit un remploi.

Ø      La maison Moulin : A Rothonod. Elle date de 1647 et comprend une terrasse, une montée d'escalier en pierre et des fenêtres à meneaux. A l'intérieur, salle voutée avec fragments de peintures murales. Ce serait la maison d'un ancien notaire royal ; on montre encore, près de la porte, un bloc de pierre dans lequel sont taillées des marches et qui servait à ce notaire pour enfourcher sa monture.

Ø      La maison Ramel : Sur la route de Cressieu à Bons, non loin du manoir Brillat Grange avec grande toiture de tuiles plates. Portail en plein cintre avec piedroits à impostes, datés de 1784.

Ø      La Peyssonnière : Maison située au hameau de Chazey, près de la chapelle, c'est actuellement la maison Pécout. Elle doit sans doute son nom à la famille Peysson qui l'aurait fait construire au XVIIème siècle. Cette maison comprend une travée centrale assez étroite entre deux grandes ailes. L'ensemble est couvert de tuiles plates. La porte principale, sur la façade sud-ouest, dans la travée centrale, est remarquable par son fronton brisé, supporté par des pilastres ioniques typiques de l'architecture du XVIIème siècle. Ecusson martelé sur la porte.

Ø      L'église de Bons : L'ancienne église de Bons, qui a été remplacée en 1865-1866, par l'église actuelle, construite par l'abbé Gauthier, était, à la fin du XVIIème siècle, couverte en paille, comme toutes les maisons de cultivateurs du village de Bons à cette époque. Au milieu de la toiture s'élevait un clocheton en tuf contenant deux cloches qui furent enlevées en 1793 et 1794 (à la révolution) et envoyées à la fonderie. L'église de Bons possédait trois chapelles : la chapelle de Longecombe, la chapelle du Rosaire et la chapelle, dite plus tard des Masset, du nom de ceux qui en effectuèrent la réparation. Deux incendies qui survinrent en avril 1864 obligèrent à reconstruire un nouvel édifice en 1865-1866. Une cloche avait été remise en 1814. Le clocher fut élevé en 1882-1883 et deux cloches furent achetées respectivement de 439 kg (La) et 212 kg (do) pour remplacer la précédente qui s'était brisée. L'église actuelle, construite en style néo-gothique, comporte un clocher porche, une nef de deux travées, un transept et une abside, le tout couvert de voûtes d'arêtes. On trouve à l'intérieur : un autel de la Vierge dont le devant représente le Couronnement de la Vierge (fin 19ème), un autel de saint Joseph dont le devant représente la Mort de saint Joseph, un maître autel, des stalles en chêne de style néo gothique, des statues en plâtre : le curé d'Ars, le Sacré-coeur, saint Anthelme, sainte Thérèse, sainte Jeanne d'Arc, saint Maurice, La Vierge de Lourdes, saint Pierre Chanel, saint Antoine de Padoue, des vitraux non figuratifs de la maison Pron à Lyon (vers 1867).

Ø      L'église de Chazey : La petite église de Chazey qui figure sur le pouillé de Belley (vers 1400 environ) sous le vocable de saint Véran, passe pour remonter à l'époque gallo-romaine et avoir succédé à un temple païen. De fait, plusieurs pierres de cette époques ont été remployées dans l'édifice ( cippe gallo-romain , engagé dans le fronton gauche de la porte ; fronton triangulaire avec croissant sur lequel figure une inscription incomplète et cippe gallo-romain avec fronton triangulaire enchâssé dans l'angle nord ouest de la façade portant une inscription). Telle qu'elle se présente actuellement  l'église comporte : une façade à pignon de lauzes, surmontée d'un petit clocher sommé d'une croix dont le socle de pierre porte la date de 1653, une petite nef à plafond lambrissé et plâtré, éclairée par deux fenêtres au sud, une abside rectangulaire couverte d'une voûte d'arêtes qui cache la partie supérieure d'une fenêtre. Le mur de la façade est un bel appareil de pierre, dans sa partie basse et en appareil irrégulier dans sa partie haute, semblable à celui des maisons rurales du pays. On trouve à l'intérieur : une statue en bois polychrome (18/19ème) représentant l'évêque de Vence, saint Véran, patron de la paroisse, une pietà en bois polychrome (16ème), une vierge à l'enfant en bois peint (18/19ème), La trinité : une huile sur toile représentant la Trinité accompagnée à gauche de saint Etienne et à droite de saint Véran, la clôture du choeur en chêne avec balustrade tournée, devant d'autel provenant du maitre autel de l'église de Bons et représentant la mise au tombeau avec deux anges (fin 19ème), deux têtes d'angelots en bois polychrome, déposés à la cure de Chazey-Bons.

Ø      Le château de Cressieu : La seigneurie de Cressieu qui semble avoir appartenu à l'origine aux comtes de Savoie, passa dès le XIVème siècle à la famille de Seyssel, puis en sortit en 1383 à l'occasion d'un mariage, pour faire retour à cette maison vers 1650, à qui elle appartient encore (branche de Seyssel-Cressieu). Il n'en reste que des ruines depuis la Révolution, mais on peut encore reconnaître le plan du corps principal qui se présentait sous la forme d'une construction rectangulaire massive, percée de fenêtres à meneaux, et cantonnée de tours d'angles circulaires. On peut aussi en voir un plan schématique sur l'ancien cadastre.

Ø      Le temple de la Bâtie : Le fief de La Bâtie existait déjà au XIVème siècle ; Pierre de Rossillon en était le seigneur en 1330. Au XVIème, il passa aux longecombe, Mornieu et Livron, puis, au XVIIème, aux Leacz et aux Bourgeois qui, le 19 août 1679, le vendirent aux Visitandines de Belley qui le conservèrent jusqu'à la Révolution. Le logis et la tour que l'on appelle parfois le "Temple" et qui pourrait être d'origine templière, appartient maintenant à la famille Bouvet. L'ensemble se trouve sur la limite qui sépare Belley de Chazey-Bons. La Tour carrée et la ferme font partie de Chazey, tandis que le logis et le colombier appartiennent à Belley. La Tour carrée est un bel exemple d'architecture militaire. Elle mesure environ 11 mètres de côté et ses murs, à la base, ont 1,70 mètres d'épaisseur. La salle du rez de chaussée est voûtée sur croisée d'ogives (XIIIème siècle ?). Elle sert maintenant de cellier. On ne peut plus accéder aux étages supérieurs sans échelle. Cette tour a été découronnée à la Révolution, puis couverte d'une toiture à un seul pan tourné vers l'est, et maintenant d'une toiture à quatre pans. Le colombier, situé au sud-ouest des bâtiments est de forme cylindrique avec une toiture conique de tuiles plates et trous de boulins. (Elle est actuellement en cours de réfection). Inventaire 24 mai 1973. Classement en totalité de la partie subsistante de l'ancien donjon du temple de la, Bâtie (commune de Chazey-Bons).

Ø      Monument commémoratif de la campagne de Norvège (1940).

Ø      Table d’orientation.

Ø      Tailleur de pierre : Visite de l’atelier sur rendez-vous. Tél. 04.79.81.70.58

Ø      Vestiges de l’abbaye des Dames de Bons : L'abbaye des religieuses cistercienne de Bons fut fondée vers 1155 par Marguerite de Savoie, fille du comte Amédée II. La communauté des Dames de l'abbaye royale de Notre-Dame de Bons était composée uniquement de filles appartenant à la noblesse qui toutes apportaient une dot en prenant l'habit de cistercienne. Son histoire est très mal connue pour toute la période médiévale. Au XVIIème siècle, le monastère entra en pleine décadence du point de vue religieux et s'attira les vives critiques de l'évêque de Belley, Pierre Camus. En 1635, son successeur Mgr Jean de Passelaigue excommunie les religieuses et fait intervenir le cardinal de Richelieu pour obtenir la clôture du monastère de Bons. Depuis cette date, l'abbaye de Bons ne fut sans doute plus transformée ; la nationalisation et la vente des bâtiments et de l'église sous la révolution entraînèrent leur disparition progressive. Les restes des bâtiments sont des propriétés privées, les principaux éléments subsistants sont les vestiges de l'église et le logis abbatial. Le donjon du temple (vestiges) fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 24 mai 1973.


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