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Balan


À l’époque romaine, Balan était le port de Montluel sur le Rhône. La vie sociale de la commune fut particulièrement bouleversée en 1872, avec l'installation du camp militaire de La Valbonne. L'entrée principale du camp, la chapelle militaire ainsi que la majorité des casernes logeant les militaires sont localisées sur le territoire communal, ce qui représente une superficie de 423 hectares.


A voir à Balan :


Anecdotes : Affaire Dumollard : C'est à proximité de Balan que Martin Dumollard commet sa dernière agression qui conduira à son arrestation : en effet, le 28 mai 1861, il attire Marie Pichon sur les hauteurs de Dagneux et l'agresse. Marie Pichon parvient à s'échapper puis à se réfugier à la ferme du dénommé Joly à Balan. La description que Marie Pichon fait à Croix-Moine, le garde champêtre de Dagneux, permet l'identification puis l'arrestation rapide de Dumollard.

Jean Reverzy (1914 - 1959), médecin et homme de lettres, est né dans la commune. Il a obtenu le prix Renaudot en 1954 pour son premier roman Le Passage.
Les Lyonnais d'Olivier Marchal a été tourné en partie au camp de La Valbonne à Balan, en 2010.
Prostitution : Dès 1873, un arrêt de police tente de réguler la forte activité de prostitution à La Valbonne, due entre autres facteurs, à la présence du camp militaire. Deux autres arrêts sont pris successivement en 1881 puis en 1889.
Le 20 décembre 1943, un arrêt municipal autorise l'ouverture d'une maison de tolérance au 84 de la Route nationale au lieu-dit les Bains. L'établissement est administré par madame Toffard, remplacée le 26 janvier 1945 par madame Étiennette Plantier. En 1948, la loi Marthe Richard a pour conséquence la fermeture de cette maison de tolérance.
Croix : On trouve plusieurs croix sur le territoire communal : la croix de Platéron, édifiée en hommage à Antoine Gelas, fils de Claude Gelas qui porte la mention « Antoine Gelas, 23 Nbre 1836 » ; la croix du carrefour de la Geoffray (située près du stade) est en pierre et porte la mention « Durhône 1856 », du nom de la famille alors propriétaire de la parcelle ; la croix du carrefour de la rue centrale, déplacée à plusieurs reprises, daterait de 1900 ; la croix du cimetière daterait de 1869 ; la croix de la mairie, également plusieurs fois déplacée, est située à proximité de la mairie.
Eglise Saint-Jean-Baptiste : Elle a subi de nombreuses transformations au cours des siècles. La nef Sud datant du XV° ou XVI° siècle, est voûtée sur croisée d’ogives. Extérieurement, la corniche en pierre en bordure sous le toit de cette nef pose problème : le profil de la taille de la pierre, l’existence même de cette corniche évoquent le XII° siècle : ce serait là une confirmation de l’implantation romane du vaisseau. La chapelle gauche, côté Nord, est plus simple. La voûte n’est pas croisée et nettement moins aiguë, avec des ogives plus banales. La clé de voûte n’est pas décorée. Un chemin de croix est visible à l'intérieur de l'église.
La Balme du Mollard : La balme du Mollard est située en bordure de la Lône, entre le village et le Platéron. L’origine de ces monticules de terre, naturels ou artificiels reste une énigme. Deux thèses peuvent toutefois être énoncées. La première : ce mollard aurait été créé artificiellement par les romains dans le but de communication à l’aide de signaux lumineux. La seconde est issue de l’histoire de la région. En effet, elle nous apprend que le peuple des Allobroges (peuple celtique) aurait créé ces Tumili afin d’enterrer leurs morts. En effet, cette thèse pourrait être confirmée par le fait que des sépultures ont été découvertes dans cette balme dans les années 70 à l’occasion de travaux de décapage en surface en vue de l’exploitation du gravier. Effectivement, autrefois l’entretien des chemins communaux se faisait avec l’aide de gravier provenant de cette balme. L’énigme reste donc entière quant à l’origine.
Le Moulin Sibillat ou Vieux Moulin : Le vieux Moulin est un lieu magique et apaisant, qui permet de belles promenades. Il reste du moulin la « passerelle du Moulin ». Il se situe au lieu dit « La Violette » en bordure de la Lône du content, ancien lit du Rhône.
Les Lônes : Il s’agit d’une zone boisée formée par les divers méandres d’un fleuve capricieux, le Rhône, qui changea au moins 7 fois le lit. Cet univers unique abrite, dans le cadre sauvage et protégé, une faune et une flore exceptionnelle, paradis des castors, du gibier et des iris d’eau. Quatre Lônes se situent sur la commune de Balan, toutes alimentées par la nappe phréatique : la Grande Lône, la Lône du Plateron, la Lône de la Chaume et la Lône de Retenon. On peut le parcourir par des sentiers de découverte, sous la Balme du Mollard. Cette Balme, près du Plateron, aurait été artificiellement créée par les Romains dans le but de communiquer à l’aide de signaux lumineux. Grande richesse écologique de la Commune qui vaut la promenade, notamment jusqu'au charmant petit plan d'eau du « Vieux Moulin ».
Mairie : Bâtie en 1889.
Maison forte de Montherot : Ancienne maison forte du XIVe siècle remaniée au XVIIe et XXe siècles. Dans un magnifique cadre ombragé, cette belle maison forte a appartenu aux Princes de Condé, Seigneurs de Montluel, puis au 18ème siècle à la famille de Montherot (dont un descendant épousera la sœur de Lamartine) enfin à la famille Sauvage. Autour de cet édifice des 17ème et 18ème siècles magnifiquement restauré, on peut admirer deux colombiers ainsi qu’une chapelle classée 18ème siècle et des sculptures sur la façade représentant « les Rois de Rome ». Aujourd’hui, la Maison forte est devenue Maison Familiale Rurale et accueille un établissement scolaire spécialisé dans le domaine de l'alimentation.
Monument aux morts : Dix huit noms sont inscrits sur le monument aux morts : seize relatifs à la Première Guerre mondiale auxquels s'ajoutent celui du capitaine Jacques Nicolas, mort avec son épouse Dalilah (née Rolland) dans un accident d'avion au cours de la guerre d'Indochine et celui de René Nique mort en 1958, à 22 ans, au cours de la guerre d'Algérie. En 1975, les corps de Jacques Nicolas et de son épouse sont rapatriés à Balan et y sont inhumés. Le monument se trouve à l'emplacement de l'ancien cimetière, à proximité de l'église.
Pompe à bras, du corps des sapeurs-pompiers : Elle fut achetée d'occasion en septembre 1897 à la brigade des pompiers de Paris pour une somme totale de près de 600 francs. Elle est exposée dans le village.
Sarcophage gallo-romain : Il est exposé près de l'église et du monument aux morts.
Vierge à l'Enfant : Elle est située dans une niche à l'intersection des rues de l'église et du stade.

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